Cours de principes fondamentaux de l'économie et de la gestion  ou de PFEG(Partie 1. Les acteurs de l’économie) : Thème 4. À quoi sert une banque ?

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Plan  du cours

*   I. Le rôle des banques

*   II. Les opérations d’épargne

*   III. Le crédit

 

I. Le rôle des banques

Les banques sont des institutions financières qui ont pour rôle de recevoir les dépôts de leurs clients, de leur fournir des instruments de paiement et de leur proposer des instruments d’épargne et des crédits.


Les ménages ont besoin des banques dans leur vie quotidienne pour :

*   régler leurs achats

*   payer leurs factures

*   ou recevoir des paiements (salaires, allocations, remboursements de la Sécurité sociale, etc.),

Les ménages doivent disposer d’un compte courant auprès d’une banque qui gérera ce compte et mettra à leur disposition des moyens de paiement (carnet de chèques, carte bancaire).

Les banques sont aussi là pour proposer des services ponctuels aux particuliers. Au-delà de leur mission de conseil, elles peuvent proposer des instruments d’épargne à des clients qui souhaitent faire fructifier leurs économies ou économiser pour des projets futurs.

Les banques assurent également le financement de l’économie en octroyant des crédits aux particuliers. Deux sortes de crédits sont disponibles pour les ménages :

*   les crédits à la consommation

*   et les crédits immobiliers, à plus long terme.


Les entreprises, comme les ménages, ont également besoin des banques pour leurs opérations courantes : gestion des comptes courants et mise à disposition d’instruments de paiement.

La spécificité des services proposés aux entreprises réside dans l’importance des flux financiers générés par leur activité et de leurs besoins financiers.

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II. Les opérations d’épargne

La principale utilisation que les ménages font de leur revenu disponible est la consommation (pour environ 85 %). Le reste est épargné.

L’épargne est ainsi la part du revenu qui n’est pas affectée à la consommation.


L’épargne peut résulter d’un choix déterminé de renoncer à une consommation immédiate pour réaliser des projets futurs. Elle poursuit ainsi trois objectifs :

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Il existe deux grands types d’épargne :

*   les placements financiers, c’est-à-dire l’argent placé en Bourse ;

*   l’épargne réglementée, constituée de l’ensemble des produits d’épargne (comptes et livrets) dont les conditions de fonctionnement sont fixées par les pouvoirs publics. 

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L’argent placé sur les comptes réglementés est rémunéré par un taux d’intérêt qui s’impute sur le capital initial.

...

III. Le crédit

Un crédit bancaire est la mise à disposition par une banque (le créancier) d’une somme d’argent à une personne ou à une entreprise (le débiteur) qui s’engage à la rembourser dans le futur.

Un crédit a un coût pour l’emprunteur (le débiteur) : c’est le taux d’intérêt du crédit. Il s’agit également de la rémunération de la banque pour le prêt consenti.

Cependant, la contraction d’un crédit entraîne de nombreux frais annexes. Pour mesurer le coût réel du crédit, les banques doivent mentionner, dans leurs offres de prêt, le taux annuel effectif global (TAEG), qui comprend le taux d’intérêt, mais aussi les frais de dossier et les assurances (décès, invalidité, chômage, etc.).

Le remboursement du capital et des intérêts est effectué, le plus souvent, selon un échéancier.


Avant de souscrire un crédit, le futur emprunteur doit comparer les offres des banques, sur la base, notamment, du TAEG.

De plus, il doit vérifier sa capacité d’emprunt avec sa banque pour ne pas se retrouver en difficulté financière devant un crédit trop lourd.

Le calcul du taux d’endettement permet d’évaluer le plafond de sa capacité de remboursement mensuel. Il est calculé en faisant le rapport entre ses charges totales (crédits en cours, pensions versées, etc.) et son revenu net (salaires, allocations familiales, revenus des placements, etc.).


L’usage bancaire fixe ce taux d’endettement à environ un tiers du revenu net, soit 33 %.

Le principal risque du crédit, tant pour l’emprunteur que pour le prêteur, est le risque que l’emprunteur n’arrive pas à rembourser sa dette à l’échéance fixée. Cette situation, si elle persiste, peut mener au surendettement, qui se manifeste lorsqu’un ménage n’est plus en mesure de faire face à l’ensemble de ses charges (factures diverses, dépenses alimentaires, mensualités de crédit, etc.).

Il lui sera alors possible de déposer un dossier de surendettement auprès de la Banque de France, qui a pour mission de rechercher des solutions pour les particuliers en situation de surendettement.

Le nombre de ménages en cours de « désendettement », c’est-à-dire ayant bénéficié ou étant sur le point de bénéficier d’une mesure destinée à remédier à leur état de surendettement, peut être évalué à 843 385 à la fin du mois de mars 2016, avec une forte hausse enregistrée en 2009 et 2010 suite à la crise économique et financière.

 

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